Saviez-vous que l’air intérieur peut être plus pollué que celui de l’extérieur ? La qualité de l’air intérieur est encore un sujet peu connu du grand public et demeure loin des principales préoccupations liées au logement. Pourtant, nous passons 80% de notre temps dans un espace clos : logement, transport, bureau, école…
Qu’est-ce que la qualité de l’air intérieur ?
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la mesure de la qualité de l’air intérieur : la température, une humidité trop élevée ou trop faible, le renouvellement d’air, la présence de sources de polluants (type et concentration en gaz, particules, moisissures…). Garantir une bonne qualité de l’air, c’est donc à la fois réduire les émissions de polluants et assurer un bon renouvellement d’air dans le logement.
Quelles sont les sources de ces dégradations et les conséquences sur la santé ?
Ces polluants peuvent être émis en faible quantité de façon continue ou bien en quantité plus élevée lors d’une activité particulière (tabagisme ou utilisation d’un produit par exemple). Les émissions peuvent également varier selon les saisons : comme pour les pollens ou les polluants liés au chauffage par exemple.
Une mauvaise qualité de l’air intérieur influe sur la santé. Elle présente des risques à court et à long termes et provoque des affections plus ou moins graves. Elle peut ainsi être la cause d’irritations, de maux de tête et même jouer un rôle dans l’apparition de certaines maladies. La pollution de l’air serait également responsable de la forte augmentation de l’asthme et des allergies ces 20 dernières années.
Ventilation et renouvellement de l’air
Grâce à une
ventilation naturelle ou mécanique, l’air doit circuler des pièces principales (chambre, séjour, salon) vers les pièces humides comme la cuisine, la salle de bain ou les WC, afin d’évacuer l’humidité et les polluants. Les besoins d’aération diffèrent en fonction de la taille du logement, du nombre d’occupants, du style de vie, de la température et de l’humidité, des caractéristiques de l’air extérieur, de la présence de certains appareils à combustion, et enfin du choix des matériaux utilisés dans le logement.
Comment améliorer la qualité de l’air ?
Pour éviter la présence de polluants, il est indispensable d’assurer un bon renouvellement d’air, grâce à une ventilation adaptée à la taille du logement et en bon état de marche (
VMC simple flux,
VMC double flux ou
extracteur d'air VMR). Il est également utile de vérifier le bon fonctionnement du
système de chauffage. Le choix des matériaux est essentiel : pour les produits de construction et de décoration (isolant, cloison, revêtement de sols, peintures, colles…), privilégiez les étiquettes A+ afin de limiter les émissions de COV (composés organiques volatils) chez vous. Au quotidien, la meilleure méthode consiste à aérer et à entretenir régulièrement son logement.