Rénovation énergétique
Rénovation énergétique des logements sociaux : problèmes et solutions
Publié le 19/07/2024
📝SOMMAIRE
Malheureusement, une partie de ce patrimoine souffre de performances énergétiques médiocres, ce qui alourdit considérablement la facture des occupants et aggrave la précarité énergétique.
Face à ces enjeux, la rénovation énergétique des logements sociaux s'impose comme une priorité nationale, soutenue par des aides et des dispositifs visant à accélérer la transition écologique de ce parc stratégique.
Après un état des lieux du parc social en France, et des objectifs de la réhabilitation de ces logements ; nous explorerons ensemble les principaux défis à relever et les solutions qui permettront de bâtir un parc de logements sociaux plus économe en énergie, plus confortable et plus durable.
Dans ces habitations, sont logés plus de 10 millions de résidents, dont une majorité de ménages à revenus modestes.
Malheureusement, une part non négligeable de ce patrimoine immobilier souffre de performances énergétiques médiocres. En effet, on dénombre près de 460 000 logements classés F ou G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), soit 9,5% du parc social.
Pour en savoir plus : ➡️Passoires énergétiques : analyse des données DPE en France.
Les logements les plus anciens, construits avant les premières réglementations thermiques, sont généralement les plus énergivores et nécessitent des travaux en profondeur. Alors qu’à l'inverse, les constructions plus récentes sont déjà aux normes, ou peuvent être plus facilement mises aux normes, avec des interventions plus ponctuelles.
Cette situation a un impact direct sur le confort et les charges des occupants, aggravant les situations de précarité énergétique.
Pour en savoir plus : ➡️Comment rendre votre logement “BBC” ?
Pour en savoir plus : ➡️Baisse de 7% des passoires énergétiques en France.
En effet, les occupants de ces habitations sont majoritairement des ménages à revenus modestes, pour qui les charges énergétiques peuvent représenter une part importante du budget (plus de 8% du montant de leur revenu).
De ce fait, en réduisant leurs charges, il est possible de lutter contre la précarité énergétique qui touche ces foyers.
L’amiante est un produit toxique qui peut causer diverses maladies telles que le cancer ; et ainsi présenter un risque pour la population lors de travaux de réhabilitation.
💡Aujourd’hui, selon la réglementation, il est obligatoire de réaliser plusieurs diagnostics avant d’effectuer des travaux. Pour cela, il est possible de se référer au DTA (Dossier Technique Amiante), qui regroupe toutes les informations au sujet de la présence et de localisation de l’amiante dans le bâtiment concerné.
En effet, en sensibilisant les populations, cela permet de s'assurer la bonne appropriation des nouveaux équipements et la connaissance des écogestes et de la sobriété énergétique.
L’implication des occupants, dans la définition des besoins et les choix de rénovation, permet également de favoriser l'acceptation des travaux et la réduction des nuisances pendant les chantiers.
En conjuguant ces différents leviers, les bailleurs sociaux et les pouvoirs publics sont en mesure de relever le défi de la réhabilitation du parc de logements sociaux, au bénéfice des locataires et de l'environnement.
Malgré les défis techniques, organisationnels et financiers, les bailleurs sociaux et les pouvoirs publics disposent de nombreuses solutions pour atteindre les objectifs ambitieux fixés.
Cozynergy, avec son expertise et son engagement envers l’efficacité énergétique, se positionne comme un partenaire de choix pour les propriétaires bailleurs souhaitant entreprendre des travaux de rénovation.
En optant pour les services de Cozynergy, les propriétaires peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’une expertise technique pointue et de solutions innovantes pour mener à bien leurs projets de rénovation, tout en contribuant à la lutte contre la précarité énergétique.
Je veux bénéficier d’un accompagnement.
- Etat des lieux du parc de logements sociaux en France
- Les objectifs de la réhabilitation des logements sociaux
- Les problématiques rencontrées pour rénover le parc social
- Les solutions proposées
- Conclusion
Malheureusement, une partie de ce patrimoine souffre de performances énergétiques médiocres, ce qui alourdit considérablement la facture des occupants et aggrave la précarité énergétique.
Face à ces enjeux, la rénovation énergétique des logements sociaux s'impose comme une priorité nationale, soutenue par des aides et des dispositifs visant à accélérer la transition écologique de ce parc stratégique.
Après un état des lieux du parc social en France, et des objectifs de la réhabilitation de ces logements ; nous explorerons ensemble les principaux défis à relever et les solutions qui permettront de bâtir un parc de logements sociaux plus économe en énergie, plus confortable et plus durable.
Etat des lieux du parc de logements sociaux en France
Le parc de logements sociaux français compte près de 5,3 millions d'unités, soit 16% du parc total de logements. Ces logements sont très diversifiés, tant en termes de typologie (collectifs, individuels, maisons de ville, HLM, etc.) que de période de construction (de l'après-guerre à nos jours).Dans ces habitations, sont logés plus de 10 millions de résidents, dont une majorité de ménages à revenus modestes.
Malheureusement, une part non négligeable de ce patrimoine immobilier souffre de performances énergétiques médiocres. En effet, on dénombre près de 460 000 logements classés F ou G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), soit 9,5% du parc social.
Pour en savoir plus : ➡️Passoires énergétiques : analyse des données DPE en France.
Les logements les plus anciens, construits avant les premières réglementations thermiques, sont généralement les plus énergivores et nécessitent des travaux en profondeur. Alors qu’à l'inverse, les constructions plus récentes sont déjà aux normes, ou peuvent être plus facilement mises aux normes, avec des interventions plus ponctuelles.
Cette situation a un impact direct sur le confort et les charges des occupants, aggravant les situations de précarité énergétique.
Les objectifs de la réhabilitation des logements sociaux
Face à ces constats, la rénovation énergétique du parc de logements sociaux s'impose comme une priorité nationale, portée par des objectifs ambitieux.Atteindre la performance BBC en 2050
L'objectif à long terme est d'amener l'ensemble du parc social vers le niveau "Bâtiment Basse Consommation" (BBC), soit une consommation énergétique inférieure à 50 kWh/m²/an. Cet objectif, fixé à l'horizon 2050, permettra de réduire drastiquement l'empreinte carbone du secteur du logement social.Pour en savoir plus : ➡️Comment rendre votre logement “BBC” ?
Sortir des "passoires thermiques" d'ici 2028
À court terme, une priorité est donnée à l'éradication des "passoires thermiques", c'est-à-dire des logements classés E, F et G sur le DPE. L'objectif est de n'avoir plus aucun logement social dans ces catégories les plus énergivores d'ici 2028.Pour en savoir plus : ➡️Baisse de 7% des passoires énergétiques en France.
Lutter contre la précarité énergétique
Outre les objectifs de performance, la rénovation énergétique des logements sociaux vise également à améliorer le confort et le pouvoir d'achat des occupants.En effet, les occupants de ces habitations sont majoritairement des ménages à revenus modestes, pour qui les charges énergétiques peuvent représenter une part importante du budget (plus de 8% du montant de leur revenu).
De ce fait, en réduisant leurs charges, il est possible de lutter contre la précarité énergétique qui touche ces foyers.
Les problématiques rencontrées pour rénover le parc social
Bien que la nécessité de rénover le parc social soit reconnue, les bailleurs sociaux font face à plusieurs défis de taille.Des budgets limités
Avec des locataires aux revenus modestes, les bailleurs disposent de budgets restreints pour financer les travaux de rénovation, qui peuvent représenter des investissements conséquents. Cela nécessite de trouver des solutions de financement innovantes, en mobilisant les aides publiques et privées disponibles.La gestion des occupants
Réaliser des travaux dans des logements occupés représente un défi logistique important. Il faut en effet organiser le relogement temporaire des locataires, tout en minimisant les désagréments et les perturbations dans leur vie quotidienne.L'adaptation aux usages actuels
Les logements sociaux ont souvent été construits il y a plusieurs décennies et ne correspondent plus toujours aux attentes et aux modes de vie actuels des locataires. La réhabilitation doit donc permettre de moderniser ces logements, en les rendant plus accessibles, plus modulables et plus adaptés aux nouveaux usages.La performance énergétique globale
Pour atteindre les objectifs de performance énergétique, la rénovation doit porter sur l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment (murs, toitures, planchers, etc.), ainsi que sur les systèmes de chauffage, de ventilation et d'eau chaude sanitaire. Cette approche globale représente un défi technique et organisationnel important.La sécurité des occupants
Avant son interdiction en France en 1997, l'amiante était utilisé dans de nombreux bâtiments (environ 3 millions de logements sociaux en 2022) pour son pouvoir isolant.L’amiante est un produit toxique qui peut causer diverses maladies telles que le cancer ; et ainsi présenter un risque pour la population lors de travaux de réhabilitation.
💡Aujourd’hui, selon la réglementation, il est obligatoire de réaliser plusieurs diagnostics avant d’effectuer des travaux. Pour cela, il est possible de se référer au DTA (Dossier Technique Amiante), qui regroupe toutes les informations au sujet de la présence et de localisation de l’amiante dans le bâtiment concerné.
Les solutions proposées
Pour relever ces défis, les bailleurs sociaux et les pouvoirs publics s'appuient sur plusieurs leviers.Des aides financières adaptées
Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour soutenir financièrement les travaux de rénovation énergétique dans le parc social :- Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui permettent de financer une partie des travaux ;
- L'éco-prêt logement social (éco-PLS), qui offre des conditions de prêt avantageuses. Ce dispositif vient du Grenelle de l'environnement et a pour but d’inciter la rénovation énergétique des 800 000 logements les plus énergivores du parc locatif social. En 2023, afin de répondre aux enjeux environnementaux, le montant de l’enveloppe de ce prêt a été fixé à 6 milliards d’euros pour la période 2023 à 2027. Ainsi, les bailleurs sociaux peuvent bénéficier dans le cadre de travaux éligibles d’un prêt d’un montant de 6 500 à 33 000 € par logement.
- Le plan France 2030, qui prévoit 500 millions d'euros dédiés à la rénovation du parc social ;
- MaPrimeRénov', qui peut désormais bénéficier aux copropriétés mixtes incluant des bailleurs sociaux.
Des solutions techniques adaptées
Pour répondre aux enjeux techniques de la rénovation, les bailleurs s'appuient sur des solutions innovantes, comme :- L'isolation par l'extérieur (ITE) qui représente la meilleure option pour limiter les perturbations dans les logements lorsqu’ils sont occupés ;
- L'utilisation d’isolants biosourcés, comme la fibre de bois, qui a des propriétés d’isolation thermique et acoustique, et qui permet d’obtenir des performances durables et écologiques ;
- Le remplacement des systèmes de chauffage vétustes et énergivores, par des systèmes de chauffage et de ventilation plus performants, comme les chaudières à condensation et les VMC double flux par exemple ;
- La mise en place de solutions de gestion intelligente de l'énergie, pour un meilleur suivi et un pilotage précis des consommations, comme un thermostat programmable ou des ampoules LED.
Une approche globale et industrielle
Pour gagner en efficacité et en rapidité, les bailleurs sociaux adoptent une approche globale et industrialisée de la rénovation, en s'appuyant sur :- Des programmes de rénovation à l'échelle de quartiers ou de résidences entières ;
- Des solutions constructives standardisées, permettant de réduire les coûts et les délais ;
- Une coordination étroite entre les différents corps de métier (architectes, bureaux d'études, entreprises de travaux, etc.) ;
- L'utilisation de nouvelles technologies, comme la réalité augmentée ou l'impression 3D, pour optimiser les chantiers.
L'implication des locataires
La réussite de la rénovation passe également par l'implication et la sensibilisation des occupants.En effet, en sensibilisant les populations, cela permet de s'assurer la bonne appropriation des nouveaux équipements et la connaissance des écogestes et de la sobriété énergétique.
L’implication des occupants, dans la définition des besoins et les choix de rénovation, permet également de favoriser l'acceptation des travaux et la réduction des nuisances pendant les chantiers.
En conjuguant ces différents leviers, les bailleurs sociaux et les pouvoirs publics sont en mesure de relever le défi de la réhabilitation du parc de logements sociaux, au bénéfice des locataires et de l'environnement.
Conclusion
La rénovation énergétique du parc de logements sociaux représente un enjeu majeur pour la transition écologique et l'amélioration des conditions de vie des ménages les plus modestes.Malgré les défis techniques, organisationnels et financiers, les bailleurs sociaux et les pouvoirs publics disposent de nombreuses solutions pour atteindre les objectifs ambitieux fixés.
Cozynergy, avec son expertise et son engagement envers l’efficacité énergétique, se positionne comme un partenaire de choix pour les propriétaires bailleurs souhaitant entreprendre des travaux de rénovation.
En optant pour les services de Cozynergy, les propriétaires peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’une expertise technique pointue et de solutions innovantes pour mener à bien leurs projets de rénovation, tout en contribuant à la lutte contre la précarité énergétique.
Je veux bénéficier d’un accompagnement.
16%
C'est la part que représentent les logements sociaux dans l'immobilier français.
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